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Les couleurs de l'Automne

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Ça y est, je suis rentrée en mode Automne, j'aimerais pouvoir dire "hiiiii, à moi les chocolats chauds et autres Starbucks" mais en fait non ! 
Par contre, je suis comme une folle à checker les nouvelles collections, alors que bon, on est d'accord que ça ne sert à rien, dans mon état ! :)

Comme c'est la première fois depuis 5 ans que j'ai les cheveux longs, je ne sors plus sans rien sur la tête la bonne excuse pour camoufler un bad hair day !! ! (et sans mon perfecto Pimkie mais ça n'a rien à voir avec mes cheveux !! ;) )
Ça vous est déjà arrivé d'ailleurs d'acheter un vêtement cheap pour voir ce que ça donne sur vous avant de vous lancer dans un gros achat ? Ça faisait des années que je voulais un beau perfecto mais je n'arrivais jamais à mettre la main dessus ou alors, quand j'en trouvais un, il était tellement cher que je le reposais par crainte de ne pas amortir mon achat. J'ai fini par me tourner vers le simili-cuir pour voir si j'allais oser sortir avec... et la réponse est oui ! En cette période d'entre-deux saison, je sors rarement sans !
Voilà donc un petit look tout simple mais dans lequel je me sens bien et c'est bien de cosy dont on a besoin quand les feuilles tombent et le froid revient ?! ;)

Si je m'étais mariée 5 ans plus tard

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LDS collection 2014 from alice de sagazan on Vimeo.

Vendredi 8 novembre, avec mon pti mâââri, nous fêterons nos 5 ans de mariage ! C'est fou, non ? Le temps passe vite ! Et à la fois, j'ai l'impression que l'univers du mariage a tellement évolué en si peu de temps. Quand je préparais mon mariage, les blogs spécialisés français n'existaient pas encore (en tout cas, pas La mariée aux pieds nus ou Un Beau Jour, mes deux références...) ou ne correspondaient pas à mes attentes ! Du coup, je n'avais pas franchement d’inspirations dans lesquelles puiser. Pendant assez longtemps je dois avouer que j'ai été frustrée par ça. Mon mariage était beau mais simple. Simple mais beau aussi. 
Quand j'ai découvert la planète mariage qui correspondait à mes goûts, j'ai eu une immense déception que mon mariage soit passé ! Je n'arrivais même plus à regarder mes photos de mariage parce que je les trouvais fades. D'abord, on avait pas pris de photographe et puis je ne pouvais m'empêcher de tout critiquer. Ma robe était comme ceci, pas assez comme cela... pareil pour la déco.
Pour tout vous dire, je n'avais même pas pris le temps de faire un album photo car je trouvais que ca n'étais pas nécessaire. 
Cette semaine, en y repensant, je me suis trouvée bien bête ! Certes mon mariage n'a pas ressemblé à celui auquel je rêve à présent, mais nous étions tous heureux et bien sûr l'engagement que nous avons pris ce jour-là reste le plus beau et plus parlant des souvenirs !

Ca ne m'empêche pas d'être toujours à l'affût des dernières collections de robes de mariée !
 

Laure de Sagazan : Je suis tombée en pâmoison devant le travail de cette créatrice. En l'espace de 2 collections, elle a séduit un bon nombre de mariée et je pense que ça n'est pas près de s'arrêter.
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Rime Arodaky :Un poil plus rock que la mariée Laure de Sagazan, chez Rime Arodaky, pas question d'avoir froid aux yeux ! C'est parfait pour les mariées qui veulent quelque chose de spécial mais pas trop non plus (haha, toute en contradiction féminine)
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Delphine Manivet :LA pionnière. Les nouveaux créateurs de robes de mariée peuvent lui dire merci. C'est elle qui a ouvert cette voie à la robe de mariée ni meringue, ni QUE bustier... La dentelle de calais à retrouver ses lettres de noblesse grâce à elle.
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Sarah Seven : Il y a quelques saisons, elle avait mis la wedding sphère en émoi grâce à ses robe bustier simples mais délicates. On pouvait la trouver alors sur Etsy. Elle a aujourd'hui une boutique en ligne mais ses robes sont à présent vendues dans les mutli-marques dédiés au mariage.
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Atelier Anonyme : Deux robe me plaisent dans la nouvelle collection. Très simples et épurées.
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Le verdict ? Finalement ma robe n'est pas si éloignée de mes goûts actuels ! Bon signe donc... même si JE SAIS PERTINEMMENT que je serai allée voir Laure de Sagazan ! Mais, au final, avoir une robe dessinée par ses soins et faites sur mesure, ca n'a pas de prix (comment ça, très méthode Coué ? :P ) !


On sort fêter nos 5 ans de mariage

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Depuis que je suis enceinte, on fait le décompte des dernières choses que l'on fait à deux. Le dernier anniversaire de G., nos dernières vacances, mon anniversaire et notre anniversaire de mariage. Comme je vous le disais lors de mon dernier article, on va fêter nos 5 ans de mariage en fin de semaine. Autant vous dire que j'ai envie de fêter cela dignement en me parant de mes plus beaux atours ! Évidemment, avec un gros ventre, je ne vais pas non plus trop en faire histoire de ne pas faire trop œuf de Pâques, mais quand même !
La petite robe écrue en laine et angora de chez St. Emile est bien évidemment un gros clin d’œil à la robe de mariée mais pour ne pas trop tomber dans le cliché, je me suis dit que j'allais l'accessoiriser avec une ceinture presque ton sur ton. Et comme là, je m'en fous du budget, je claque sans sourciller 194 € dans un collier hyper American Preppy Style que je ne remettrai jamais. Sans parler de la pochette Olympia Le Tan, qui est une pure merveille et qui restera merveille de l'esprit pour moi !
Par contre, le manteau Tara Jarmon me fait sacrément envie... mais un manteau d'hiver sans col (à ce prix-là surtout) c'est pas possible pour moi !
Je vous montrerai les photos de ma tenue, qui sera à n'en pas douter, beaucoup plus casual que celle-ci ! Après tout, je serai à la hauteur de la réputation des Françaises, non ? Jamais over-dressed ! :)

{1} Collier J.Crew {2} pochette Edelweiss Olympia Le Tan {3} robe St. Emile via Zalando {4} ceinture Vanzetti {5} escarpins Bata {6} manteau Tara Jarmon

Pour plus d'idées, la page shopping Dress Code Zalando est pas mal, surtout pour les mecs  !


Partenariat

Shooting mode à Lyon

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Je m'aperçois que je n'ai jamais partagé ici les photos que l'on a prise lors du shooting mode pour le premier numéro d'Un Joli Conte. Quel dommage ! C'était la première fois que je me retrouvais sur tous les fronts (production, maquillage, coiffure et stylisme !!)... heureusement que ma photographe préférée avait répondu positivement ! (D'ailleurs, si vous êtes à la recherche d'une photographe à Lyon, je vous conseille vivement de prendre contact avec Amy Leang !)
J'avais la pression car je voulais que les photos reflètent au mieux l'atmosphère du magazine et aussi, car il était essentiel pour moi que Zoé et Céline se sentent bien et soient contentes du résultat.

Dans mes précédentes expériences photo, je n'étais là "que" pour m'occuper du maquillage et de la coiffure. Le synopsis et le stylisme était l'affaire de Bianca. Au début, ca me semblait simple... Je me disais voilà c'est 2 filles qui font ça et puis ça et encore ça. Mais c'était trop léger, il fallait que le fil rouge soit plus visible. En tout cas, pour un 1er numéro, il le fallait car les lectrices ne connaissaient pas encore notre univers. Le fil rouge donc, je ne suis pas allée le chercher bien loin en fin de compte... J'ai transposé ce qu'est Un Joli Conte pour moi, c'est-à-dire une jolie histoire d'amitié, de filles.

Ces filles, que nous pourrions toutes être, on les a suivies au cours de leur journée "copine". Le matin, en train de se raconter 1000 histoires autour d'une gourmandise, l'après-midi dans les rues pour explorer la ville et le soir, à la conquête de la nuit. Le tout dans une atmosphère très féminine.

Alors je le redis encore aujourd'hui : merci Zoé, merci Céline et merci Amy car d'une journée qui me semblait impossible, on a réussi à en faire une journée que je n'oublierai pas !

Photos : Amy Leang
Modèles : Céline et Zoé
le reste : moi ! :)



Interview de pro : Morgane Sézalory, créatrice de la marque Sézane

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Si vous êtes sur mon blog, c'est que la mode et le web vous intéresse. Par extension, vous connaissez donc la marque Sézane. C'est un peu le phénomène qui secoue la fashion web sphère française chaque mois à coup de collection bien sentie, de bonne facture et surtout extra-limitée ! Pour accéder à leur Graal, les clientes Sézane n'hésitent pas à monter des plans d'attaque que ne renieraient pas les généraux en guerre !
C'est dans une atmosphère bien plus détendue et pacifique que je vous propose de découvrir Morgane Sézalory, petit génie qui se cache derrière Sézane.


Est-ce que tu peux te présenter ainsi que ta marque ?
Morgane Sézalory, autodidacte,  28 ans, électron libre, des yeux grands ouverts et un cœur qui bat très fort  !
Sézane est une marque de vêtements distribuée exclusivement sur internet.
Des pièces mode pensées pour la vraie vie, exigeantes, modernes et à prix abordables. C’est la suite logique du site Les Composantes où je proposais depuis quelques années des sélections mariant pièces vintage et des créations personnelles. Cette nouvelle signature, Sézane, acronyme de mon propre nom, souligne l’engagement définitif de mon travail vers la création.


La fille Sézane, tu l'imagines comment ?
Indépendante et libérée des modes. Elle cherche comme mon entourage et moi des jolies pièces, pas trop répandues, bien coupées, dans de jolies matières... au bon prix.

Comment te définis-tu : créatrice / entrepreneuse / directrice artistique ? Quelle est la partie de ton travailles que tu préfères ?
Les 3 :) J'aime être le chef d'orchestre de tout ça, avoir une vision globale... et au quotidien pas le temps de se poser de question, tellement de choses à faire !

Tu as choisi de proposer des petites collections chaque mois : c'est un choix marketing / logistique / écologique ... ?
C'est une volonté, j'aime quand il y a l'essentiel et n'étant pas une énorme marque c'est évidemment plus simple à gérer et financer.

Certains de tes articles sont devenus des best-sellers, penses-tu les rééditer un jour ?
Oui, mais toujours améliorés ou dans de nouveaux coloris :)


Avec ton équipe, vous venez de déménager, c'est le début d'une nouvelle aventure ?
C'est la suite de l'aventure plutôt  ! Un lieu qui incarne si parfaitement la marque, à la fois ancien et dans l'air du temps qui est un peu tombé du ciel... c'est assez magique.
Quand mes amis le découvrent ils disent tous "c'est tellement toi" et c'est vrai que si j'avais du créer un endroit il aurait été pareil !

Tu étais une pure player mais si j'ai bien lu, on va pouvoir retrouver tes collections en boutiques physiques : c'est un essai / une réponse à une demande ou bien la suite logique ?
On reste pure player, c'est vraiment l'essence de la marque et une volonté :)
Par contre on organisera des rencontres physiques un peu plus souvent dès l'année prochaine grâce au studio/bureau qui le permet :)

Ton lookbook est très léché : le stylisme est fondamental pour toi ?
Composer, faire une jolie photo c'est finalement assez naturel pour moi - je ne sais pas trop d'où ça me vient mais c'est là.

Tu tiens également le Journal, sorte de carnet de route de la marque ; c'est essentiel pour toi de partager tes coups de cœur et votre vie d'entreprise avec tes clientes ?
Oui, surtout qu'avec internet on ne transmet pas toujours tout ce qu'on aimerait partager/dire.
Le journal permet de placer un peu plus l'humain au centre - et l'humain dans cette aventure c'est vraiment presque tout ce qui compte.
 
Puisque nous sommes sur un blog, peux-tu nous parler de ton rapport avec les blogueuses ?
Je trouve le concept de blog très révélateur de notre société et  très démocratique... dans ce sens là, c'est top. C'est aussi grâce à quelques pionnières du net que d'autres personnes ont pu me découvrir... donc mon rapport aux blogueuses/pionnières que je connais depuis quelques années est semblable à mon rapport à mes premières clientes avec qui j'ai je crois avoir un lien assez particulier, sincère, fidèle.
J'aime beaucoup les blogs différents, travaillés, pertinents, esthétiques... avec un parti pris, de la recherche, de l'émotion... ils sont d'ailleurs plus souvent "lifestyle" que "mode"

Que peut-on te souhaiter pour 2014 ?
Toujours de l'Amour, de la bienveillance, de la douceur... beaucoup de douceur.

Bibliothèque Fashion (+ concours inside)

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Quand j'ai commencé à m'intéresser à la mode, je ne savais même pas qu'il y avait une littérature à ce sujet. Oh, bien sûr, j'imaginais bien qu'il y avait des bouquins du genre Le Diable s'habille en Prada, mais je pensais que ça s'arrêtait là. Et puis, en faisant quelques recherches, j'ai découvert que la culture mode existait bel et bien !
Depuis, je me suis bien rattrapée, entre les TASCHEN petits budgets pour étancher une envie du moment ou bien des achats de beaux livres beaucoup plus réfléchis... Ma bibliothèque compte à présent un étage dédié à la mode. Et les beaux livres trônent au milieu du salon. Ici, j'avais parlé de mes tous premiers bouquins mode.

Je voulais vous en présenter quelques uns, entre coups de cœur ou déception...



TRES TENDANCE de Harriet Worsley aux éditions H.F. Ullmann

C'est du streetstyle avant l'heure ! Ce petit bouquin est une vraie mine d'or qui retrace en image la mode de 1900 à nos jours. Ce livre fait 600 pages mais se lit ou plutôt se regarde très bien !
✭✭✭✭✭
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CLOSER de Scott Schuman aux éditions Penguin

Le streetstyle tel que nous le connaissons à l'heure d'internet. Je ne saurais pas vous expliquer pourquoi mais j'ai vraiment préféré ce 2° livre au premier. J'ai eu l'impression que le travail photographique et la mise-en-page étaient beaucoup plus recherchés. Si toutefois je ne l'ouvre pas tous les jours, j'y replonge avec plaisir  !
 ✭✭✭✭

D'ailleurs, petit concours : j'ai le livre de Scott Schuman en 2 exemplaires. Du coup, je vous propose de le gagner en laissant un commentaire sous l'article et en likant la page FB du blog . Le tirage au sort se fera le 3 décembre. Bonne chance à vous ! :)
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 YOU'RE SO FRENCH ! d'Isabelle Thomas et Frédérique Veysset aux éditions de la Martinière

Quand j'ai commencé à lire le livre écrit par la super Isabelle de Mode Personnel(le), j'ai pris peur. On commençait presque la lecture par une to-do list, nommée Range ta Chambre, avec une liste des choses à jeter et à garder... J'ai refermé le livre. Respiré un grand coup et je suis allée faire un tour dans la penderie commune avec mon livre à la main : "Tee-shirt en lin et en coton" ? : hum, j'en ai en lin ou en coton mais pas les 2 ! Bon, on va dire que ça va ! "Pull en cachemire non bouloché" ? : ouffff, mon petit pull en cachemire RODIER est nickel ! "Chemises blanches" ? : bon, on dira que celle de mon mari fera l'affaire... "Boots" ? : check (mais elles sont mortes depuis...) "Escarpins à la cambrure parfaite" ? : aouch, jamais trouvés... "Ballerines" ? : ok, c'est bon ! 
Je pouvais reprendre la lecture ! 
Isabelle ne dresse pas une liste des choses à acheter (enfin, il est tout à fait possible que vous ayez envie d'acheter TOUT ce qu'elle montre) mais je ne pense pas que tel était son propos... Comme un petit plaisir, je me suis abstenue de le finir en une soirée afin de profiter de chaque conseil et surtout les enregistrer !
✭✭✭✭
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YOU'RE SO FRENCH MEN ! de Frédérique Veysset et Isabelle Thomas aux éditions de la Martinière 

Alors, gros gros coup de cœur pour ce livre-ci !! N'étant pas la cible de ce livre, je l'ai lu avec délectation, essayant d'imaginer comment mon mari serait dans telle ou telle pièce ! Les portraits des hommes sont agréables à lire et les conseils, toujours avisés ! J'aurai adoré le lire avec G. mais c'est pour l'instant au-dessus de ses forces ! J'ai bien essayé de le mettre sur son passage mais ça n'a pas réussi ! J'ai été la seule à le lire ! Tant pis pour lui !
✭✭✭✭✭
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 DRESS CODE de Maxime Donzel et Géraldine de Margerie aux éditions Robert Laffont

J'avoue avoir été très déçue par ce dernier ! Peut-être que j'en attendais trop. Faut dire que j'avais vraiment aimé le Dictionnaire du Look et j'avais mis la barre très haut. Si j'ai ri à quelques phrases bien senties, je l'ai trouvé trop facile, trop évident (je garde en tête le passage sur "comment s'habiller pour un entretien d'embauche"... nul) ... et on sort de la lecture en ayant rien appris. Bref, déception.
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Est-ce que vous êtes friand(e)s de lecture sur la mode ? Si oui, quel bouquin pouvez-vous me conseiller ?

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Interview Mom to Be : Cécile Reinaud, créatrice de la marque Séraphine

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Vous avez certainement toutes entendu parler de la marque Séraphine cette année : Kate Middleton en a été la parfaite égérie au cours de sa grossesse. Séraphine, c'est donc une jolie marque d'habits de grossesse dans l'air du temps et abordable. Et aujourd'hui, je suis ravie de vous présenter une interview que la créatrice Cécile Reinaud m'a accordé.

Bonjour Cécile, est-ce que vous pouvez nous parler de votre parcours ?
Française installée à Londres, j’ai créé Séraphine il y a un peu plus de dix ans. J’ai toujours adoré la mode et enceinte, j’ai essayé de rester fidèle à mon style ce qui n’était pas tous les jours évident. C’est comme ça que tout a commencé,  j’ai rapidement lancé ma première collection et ouvert une boutique dans le quartier londonien de Notting Hill. Ça été un succès immédiat chez la clientèle « people». Quelques années plus tard, j’ai lancé le site web www.seraphine.fr, ouvert une autre boutique à Londres et la marque a continué son développement avec la distribution de Séraphine par de grandes enseignes telles que les Galeries Lafayette en France ou Peter Jones en Grande Bretagne.
L'univers de la grossesse vous a toujours plu ou bien vous l'avez découvert plus particulièrement lorsque vous attendiez votre enfant ? Comment analysez-vous le marché actuel, a-t-il évolué depuis vos débuts ?

Ma passion pour l’univers de la mode et du textile remonte à ma plus tendre enfance. Mes grands-parents avaient une usine de textile, c’est comme ça qu’est né mon amour pour les belles matières et les designs d’exception. J’ai toujours trouvé les formes des femmes enceintes magnifiques mais je me suis véritablement lancée dans le prêt-à-porter de maternité suite à ma première grossesse. En dix ans, c’est un marché qui a énormément évolué même si au final il n’y a toujours que très peu d’acteurs qui se concentrent uniquement sur la mode de maternité.

Robe de cocktail de grossesse en soie à pois                                robe de grossesse empire “color block”


Quelle est la plus grande difficulté à créer des vêtements transitionnels ?

Elle réside dans le fait que nos vêtements doivent épouser les formes changeantes des futures mamans. Les matières doivent donc être suffisamment stretch et adopter certains éléments de designs spécifiques à la mode de maternité. Il faut de plus se renouveler chaque saison pour suivre les dernières tendances.
Vous devez avoir plusieurs astuces mode pour mettre en valeur le corps de la femme enceinte, pouvez-vous les partager avec nous ?

Il faut savoir mettre en valeur ses courbes tout en trouvant des accessoires et des coupes de vêtements qui allongent et structurent la silhouette. Optez pour des robes ou des hauts taille empire, agrémentez ses tenues de ceintures positionnées stratégiquement sous la poitrine pour structurer votre silhouette et surtout ne pas hésiter à opter pour des imprimés ou des couleurs vibrantes. Porter du noir est bien sûr très flatteur pour la silhouette mais il ne faut pas avoir peur d’expérimenter, ne pas masquer ses courbes mais au contraire les mettre en valeur avec chic et élégance.
Et des astuces beauté ?

Pour un effet bonne mine immédiat, touche éclat d’ Yves Saint Laurent !

Merci beaucoup Cécile !

Dès janvier 2014, tous mes articles Interviews de mamans et Fashion Mama seront à retrouver dans leur intégralité sur mon autre blog : www.mamanetbebevontbien.blogspot.com

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J.Crew et Cyrillus : leur ressemblance et leur différence

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Photos issues du catalogue Hiver 2013 de Cyrillus

Avant d'être l'enseigne trendy que l'on connait, J.Crew était LA marque très BCBG aux USA. D'ailleurs, demandez aux Américains pas très férus de mode de votre entourage ce qu'ils en pensent et vous comprendrez que Jenna Lyons n'a pas toujours fait des merveilles !

Je me permets de faire un parallèle avec notre cher Cyrillus, que l'on adore détester ! Oui, tous les enfants ayant portés du Cyrillus prennent un air dégoûté lorsqu'on évoque la marque. Mon mari le premier. Quand je suis revenue avec un sac de la marque contenant des vêtements pour notre bébé, j'ai cru qu'il allait s’asphyxier ! Pourtant, on y trouve de jolies choses, non ?

De jolies choses... il me semble que pour une marque à l'heure d'Internet, ce n'est plus suffisant.

Là où l'Américain a réussi à prendre un virage marketing, le Français semble avoir échoué. J.Crew reste encore la marque favorite des "bécebège" d'Outre-Atlantique (faites juste un tour sur le blog Classy Girls wear Pearls ... oui, rien que le nom donne le ton) mais est parvenu à faire venir une clientèle beaucoup plus concernée par la mode en proposant des articles aux coloris et aux imprimés pile dans l'air du temps. Le merchandising est soigné, très dynamique et le blog confère une dimension lifestyle à ce fabricant de vêtements.
Je ne suis pas sûre que l'on puisse en dire autant de Cyrillus ! Pourtant, je le répète, il y a de belles choses ! La marque s'est quand même rajeunie, mais il semblerait que le travail de stylisme ne soit pas au cœur de la stratégie !
C'est ce qui me frappe toujours lorsque je reçois le catalogue : les pages "femme" sont fades et pas forcément novatrices ! Pourtant,c'est ce que l'on recherche, non ? De trouver des propositions stylistiques auxquelles on n'aurait pas pensé, qui nous pousseraient à l'achat !

Je me doute bien sûr que les consommatrices françaises et américaines n'ont pas le même comportement et le même rapport aux couleurs notamment ! Mais pourquoi donc en France le classique rime avec triste? 
D'autant que la tendance "preppy" aurait été un bon moyen pour Cyrillus de se faire connaître des fashionistas. Du genre : "A moi le look de Blair Waldorf et si je faisais un tour dans mon catalogue Cyrillus...?"

Ca me frustre d'autant plus que Cyrillus, c'est l'une des marques qui m'accompagnent depuis mon enfance et que je n'ai pas envie de quitter. Je me rappelle des soirées d'hiver passées dans le chalet de ma grand-mère en train de feuilleter le catalogue et me voilà maintenant, presque la trentaine, à imaginer à quoi ressemblera mon bébé dans tel ou tel vêtement...

Cyrillus, ça représente quoi pour vous ?


Idées cadeaux déco pour Noël - concours inside

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Bon, Noël approche à grand pas et vous voulez faire plaisir à votre entourage en leur offrant de beaux cadeaux (pas trop ruineux si possible?)... Je crois que j'ai quelque chose pour vous. Mi-Octobre j'ai été contacté par le site ACHICA.fr ... Je dois dire que j'ai été interpellée par le nom et par l'histoire puisque l'un des fondateurs n'est autre que celui d'Asos. Je me suis rendue sur leur site de ventes événementielles et j'y ai trouvé des choses qui m'ont vraiment fait fondre ! Du style, cette bougie New Baby, plutôt de circonstance pour moi ! ;)

CONCOURS : Je vous propose donc d'aller faire un tour sur le site et de revenir me dire en commentaire sous cet article quels sont les 5 produits qui vous plaisent le plus ! Après quoi, celles qui ne suivent pas l'actualité du blog sur Facebook, je vous invite à aimer la page Clic Clac Hop. Le 10 Décembre, je tirerai au sort 2 gagnantes qui remporteront chacune un bon d'achat de 30 € à utiliser sur Achica.fr !

Merci Achica et Dimitri !

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Le 8 décembre à Lyon

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S'il y a bien un endroit où vous devez vous trouver le week-end prochain, c'est bien à Lyon ! La célèbre fête des Lumières battra son plein dès la nuit tombée et en journée, vous aurez l'occasion de visiter ma belle ville de Lyon. Si vous êtes à la recherche de bonnes adresses, je vais peut-être pouvoir vous aider !
En effet, le groupe Accor m'a sollicitée pour que je rédige un carnet de voyage sur Lyon. Autant dire que j'ai été plus que ravie de partager mes adresses favorites, toutes tenues par de vrais passionnés qui donnent un supplément d'âme à leur magasin, bistrot ou encore nail bar !
Si vous êtes à la recherche d'un hôtel à Lyon, je vous conseille bien évidemment d'aller faire un tour sur le site Accor. Et bon, même si les Sofitel ne sont pas à la portée de tous (moi la première !), je vous conseille tout de même d'aller faire un tour au bar panoramique qui se trouve au dernier étage (vous vous en doutez bien) du Sofitel Lyon Bellecour. Et si vous pouvez vous y rendre lors du coucher du soleil, c'est encore mieux ! Le ciel se pare de 1000 couleurs et se reflète sur le Rhône...

Bref, je vous laisse avec quelques photos que j'avais prises  lors des illuminations des années précédentes !

Place Bellecour
Fontaine de la place des Terreaux
Rue de la République

Quant aux Lyonnais, please, n'oubliez pas vos lumignons !

Interview de pro : Cécile Sepulchre, journaliste de mode et auteur

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Au détour d'une page web, mon œil est attiré par la couverture noire et rouge d'un livre. Le titre, Le défilé des Vanités me fait sourire; quant au sous-titre, la mode sens dessus dessous, il me fait saliver. Sans réfléchir plus longtemps, je clique sur Amazon et je l'achète. Le lendemain matin, le postier sonne à ma porte, mon colis en main. Aussitôt reçu, aussitôt lu. Pour qui suit l'actualité de la mode, ce roman se lira comme un jeu de piste dont le but serait de reconnaître des événements et personnages réels. Pour les non-initiés, cet ouvrage est un bon moyen pour s'immiscer dans les coulisses d'un univers de tous les fantasmes : le journalisme de mode.
Le livre se bouquine comme on déguste un bonbon Tête brûlée : il a bon goût, il pique un peu... l'idéal pour une récréation !
Lorsque j'ai eu fini de le lire, je n'avais qu'une seule envie : pouvoir bavarder avec l'auteure, Cécile Sepulchre. À défaut d'une conversation réelle, je vous livre ici notre discussion virtuelle !

Bonjour Cécile, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour Laetitia. J'ai exercé ce métier un peu fou de rédactrice en chef  pendant de nombreuses années et dans différents titres mode, notamment à l'Officiel. Dans le luxe donc, un secteur particulièrement fermé. Auparavant j'étais au Journal du textile (professionnel) ce qui m'a permis de pénétrer au coeur de la mode. C'est une combinaison d'expériences assez rare.

Vous avez écrit un livre sur les dessous d'une rédaction de mode. Avez-vous le sentiment d'avoir un peu forcé le trait ou au contraire l'avoir affaibli pour que cela ne semble pas irréel aux lectrices qui ne connaissent rien aux coulisses de la mode ?
Le roman est introduit par cette phrase : "En vérité c'est pire". J'ai préféré taire certaines expériences trop trash ou touchant au domaine privé. Tous les magazines ne sont pas aussi luxe, ni aussi fous que Luxe addict. La réalité est une valeur mouvante. Mais pour l'instant, tous les échos, venant  des rédactrices en chef comme des  stagiaires,  saluent la justesse du portrait dressé. Je crois qu'aucune rédactrice en chef  ne s'y était vraiment risqué jusqu'à présent.

J'imagine que la rédaction d'un roman est complètement différente que celle d'un reportage : ce doit être enivrant pour une journaliste de ne pas s'en tenir à des choses factuelles... pouvez-vous nous en dire plus sur le processus d'écriture de votre roman ?
C'est amusant et difficile. J'avais le scénario en tête, sa fin et sa trame dès le début. Ensuite je n'ai fait que nourrir l'histoire d'anecdotes entendues dans les défilés sur lesquelles j'ai pris des notes pendant 15 ans.  Le roman offre une liberté enivrante, pour qui a l'habitude de se limiter aux faits vérifiés. Il permet de faire comprendre les situations des uns et des autres et de jouer sur le loufoque. De pousser au bout certaines logiques actuelles, notamment dans le jeu des apparences, en démontrant qu'elles conduisent à impasses, tout en restant léger.

Dans votre livre, vous dénoncez certaines pratiques comme le consulting et le pouvoir toujours plus grand des annonceurs : pensez-vous que le milieu est en train d'évoluer à ce sujet ?
Il y a eu des mesures prises pour limiter les pratiques de consulting à haut niveau. Mais cela demeure une activité incroyablement rémunératrice avec des règles floues. Pour le reste, rien n'est simple, surtout en période de crise.

D'ailleurs, vous avez commencé votre carrière au début des années 80, vous avez donc connu le milieu de la mode sans les grands groupes tels que LVMH ou Kering. Avez-vous l'impression qu'ils ont modifié le paysage mode en général et celui du journalisme en particulier ?
 J'ai connu une époque où il y avait plus de pages pour lancer les jeunes talents. Cette activité est désormais surtout réservée aux chasseurs de têtes des grands groupes. La presse a perdu un peu de son pouvoir. Mais j'ai aussi connu une époque où la mode française craignait de perdre sa place dans la compétition internationale. Il est important que nous ayons des groupes puissants pour maintenir l'épicentre de la mode à Paris. Ils créent beaucoup d'emplois.

Le journalisme de mode tel que vous le décrivez semble plutôt âpre sous ses apparences légères, qu'est-ce qui vous plait le plus, cependant, dans ce type de journalisme ?
C'est un métier très compétitif et drôle car les carrières se font parfois sur des critères irrationnels. Cela laisse une chance à tous et donne des résultats parfois désespérants ou très amusants. Les gens sont un peu déconnectés de la réalité et le stress pousse parfois à avoir des réactions souvent hilarantes. Donc on ne s'ennuie jamais. 
Je trouve aussi passionnant ce métier qui s'appuie sur la création autant que sur la rationalité. Travailler dans le beau, enfin,  reste un privilège. 

L'univers de la presse professionnelle est-il différent de la presse luxe voire grand public ?
Très différent. La presse luxe s'intéresse plus aux bulles du champagne qu'à sa fabrication. C'est aussi un univers glamour dans lequel peu de journalistes de la presse grand public sont conviées. Les élues y côtoie les stars et ont parfois des vie de star. Dans la presse professionnelle, on suit tous les processus de création et de fabrication, en analysant les stratégies et les évolutions des tendances du fil au vêtement fini, et de la naissance des courants ultra pointu jusqu'à leur apothéose dans le mass market. C'est passionnant aussi.

Après avoir été été rédactrice-en-chef de plusieurs titres phares dans la mode, vous avez décidé de redevenir journaliste free-lance : quelles sont les points positifs à cela et qu'est-ce qui vous manque le plus de votre ancienne position ?
Le pouvoir peut être une drogue car il vous donne l'illusion d'être aimé plus que de raison.  Je ne pense pas en avoir été dupe et conserve de nombreuses complicités dans ce milieu. Ces positions permettent surtout des rencontres intéressantes et sont un magnifique moyen d'observation et d'action. Mais la liberté est aussi un luxe.

C'est assez frappant dans votre roman de voir que les personnes à haute-responsabilité semblent ignorer l'importance du Net. Vous avez géré un site web pointu pendant plusieurs années : quel est votre rapport avec ce média qu'est Internet ?
Ceux qui ont le pouvoir sont plus âgés et souvent moins familiers du web, comme partout. Lorsque j'étais rédactrice en chef de Prestigium.com (qui est devenu alors le fournisseur de contenu mode du Monde.fr) j'ai vécu  un échange vivifiant de savoirs avec une équipe très jeune. Il y avait une recherche constante de nouveaux modèles et j'ai pu apprécier le travail et la puissance des blogs. La lutte pour lancer les scoops très rapidement est très excitante. Inquiétante aussi car cette compétition risque de s'accélérer aux dépens des réflexes professionnels, et donc de la quête de vérité. 

Avez-vous prévu de reprendre les aventures de ces jeunes femmes de la mode ? Où pourra-t-on vous retrouver en 2014 ? 
Pour l'instant je vadrouille avec bonheur dans divers reportages. Certains personnages du roman pourraient aussi ne pas avoir dit leur dernier mot. Qui sait ? 

Merci beaucoup Cécile d'avoir accepté ma proposition !

Pour vous procurer le roman (parfait cadeau de Noël, soit dit en passant) sur Amazon, cliquez sur le lien : Le défilé des Vanités


Résultat concours : c'est Béatrice qui remporte le livre Closer du Sartorialist! Bravo à elle ! Béatrice, contacte-moi à l'adresse suivante afin que je puisse t'envoyer le livre rapidement cliclachop@gmail.com


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La mode et l'estime de soi

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 La semaine dernière, alors que j'ouvre mon courrier, je tombe nez à nez avec ce titre : "Estime de soi : un capital pour la vie". Forcément, ça me parle et j'ouvre le magazine.
Des phrases me marquent. En voici 3 :
1) "on s'aime malgré ses défauts et ses limites, malgré les échecs simplement parce qu'une petite voix nous dit que l'on est digne d'amour et de respect"
2) "le trop est toujours signe d'un manque"
3) "les propos que vous tenez sur vous-même modifient la perception que les autres ont de vous"

Je sais pas vous, mais pour ma part, ce genre de sujet m'ébranle facilement. En effet, avoir une bonne opinion de soi semble facile sur le papier. Pourtant, dans la réalité, pour peu que l'on soit un peu perfectionniste, l'estime de soi n'est jamais acquise totalement.
Je me demande souvent si l'intérêt que j'ai pu et peux encore porter à la mode n'y est pas lié. 
Quand je m'habille un poil too much, quelle en est la raison ? Est-ce pour contrer un déficit d'estime de soi ? Est-ce pour "donner l'impression de" ?
A contrario, si je suis vêtue plus sobrement signifie-t-il que je connais ma valeur ?
Ce raccourci serait trop beau de simplicité. Et cela permettrait de ranger les gens dans des cases sans évidemment prendre en compte les subtilités de la personnalité humaine.
N'empêche que...

N'empêche qu'une tenue extravagante ressemble à une barrière que l'on place entre soi et les autres. Comme si l'on demandait aux autres de s'en arrêter à "ça". Ou bien, une tenue trop conforme aux diktats de la mode  serait un moyen de s'effacer au profit de la masse.

Longtemps j'ai décrété vouloir m'amuser avec la mode. Je crois que ça n'est plus le cas. Déjà parce que l'amusement appelle l'amusement et si l'on y prend pas garde, on se retrouve avec une penderie de clown, et à dépenser des sommes "pour rire". 

Et puis aussi parce que l'habit fait le moine. En sociologie, on a tôt fait d'établir des familles de personnes permettant de ranger les gens selon des critères arbitraires mais se révélant souvent exacts. Oui, on en revient donc à l'éternelle question : s'habille-t-on pour soi ou pour les autres ?

Bon, ça ne veut pas dire non plus que je m'habille de façon monacale ! Je porte des couleurs, des imprimés etc... mais je cherche moins à avoir l'air d'une fille ... qui travaille dans la mode ! (coucou Sartre, coucou le garçon de café). Je veux juste que mes habits reflètent ma personnalité ou mon état d'esprit de manière à me sentir plus libre intérieurement mais aussi vis-à-vis du regard des gens.

En effet, si l'estime de soi s'acquerrait en se laissant la possibilité d'être soi-même ?

Dites-moi chères lectrices, qu'est-ce que vos habits représentent pour vous ? D'ailleurs, si vous êtes assez nombreux à me répondre dans les commentaires, sur FB, en mail ou que sais-je, ça pourrait être intéressant de faire un récapitulatif, non ?

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La mode au masculin

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http://www.thesartorialist.com/photos/on-the-scene-pubman-london/

Si la mode est souvent considérée comme une histoire de femme, l'histoire et l'avenir donneront tort à cette image toute faite.

L'histoire d'abord car au temps de la royauté, la mode était l’apanage des monarques (souvenez-vous, les talons des hommes, les bas... les perruques aussi) et l'avenir, parce que les marques de mass market, après avoir un peu déserté le marché (créativement parlant), sont de retour avec des collections hyper bien construites. Voyez Uniqlo, Monoprix et même Célio sans parler de Zara ou H&M. Dans toutes ces enseignes, on retrouve des pièces intéressantes pour un vestiaire masculin classique with a twist ! (vous commencez à me connaître, le twist, c'est TOUT pour moi !)

La mode masculine, j'ai commencé à m'y intéresser grâce au Sartorialist. Les Italiens toujours tirés à 4 épingles m'ont impressionnée par leur sens du style et puis de site en site, mon œil s'est affuté et cette mode qui m'était étrangère m'a séduite, au point d'influencer mon propre placard.
L'ouvrage You're so French Men, n'a fait que renforcer ce goût-là. Ce que j'aime par-dessous tout lorsqu'on parle de mode masculine, c'est que la question de l'élégance n'est jamais loin.

Voilà, je vous laisse avec quelques photos de mode homme qui m'avaient plu. 

http://brittanickel.tumblr.com/post/54676973854/i-want-to-go-to-there
http://guystyleguide.tumblr.com/post/60540353608
http://witanddelight.tumblr.com/post/37445818845


PS: Ah oui, alors il y a beaucoup de barbus. Je dois me justifier en vous avouant, que les barbes chez moi ce n'est pas une histoire de tendance. Demandez à l'un de mes presque roommates de Royal Holloway University, en 2007 déjà, je craquais sur les mannequins aux be-bar bien bien fournies ! ;)

Et vous, la mode, les hommes, la mode masculine, ca vous inspire quoi ?

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Interview "Mom-to-Be" : Chris, de "Mom-to-Be Party"

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Avoir l'avis de quelqu'un qui s'y connait vraiment est toujours rassurant pour une future maman. Et qui de mieux que Chris, fondatrice des ateliers Mum-to-Be Party pour parler beauté et forme durant la grossesse ? Personnellement, je vois pas ! Je vous laisse entre de bonnes mains !

Quels sont les 3 produits de beauté que tu conseilles aux futures mamans ? 
Une huile ou crème vergetures, à appliquer généreusement 2 fois par jour sur toutes les zones sensibles : ventre, seins, cuisses, hanches, fesses. Si la future maman est sujette à des vergetures pendant la grossesse, je recommande le baume vergetures des Laboratoires Teane, un produit très efficace et bio. Un produit favorisant la circulation sanguine. L’été, la future maman appréciera de mettre son spray ou son gel au frigo et de ressentir l’effet immédiat de légèreté sur ses jambes. L’hiver, je conseille de porter des bas de contention (oui , on peut en trouver des jolis !) ou même un legging de contention. Une huile de massage du périnée. Certes, on n’est pas dans le 100% plaisir mais dans le 100% conscience de son corps, voire découverte de son corps ! Cette huile pourra être utilisée pendant l’accouchement et même pendant les séances de rééducation.

Et en matière de mode, qu'est-ce qui a attiré ton attention dans les collections actuelles de femmes enceintes ?
Le caractère extensible et donc évolutif des matières, et notamment en lingerie. Le Cupcake Bra de la marque anglaise Amoralia en est le parfait exemple. Super souple, même au niveau des armatures, il peut être porté pendant de longs mois de la grossesse et pendant l’allaitement. Le gros « plus » remarqué, c’est de penser confort au maximum dans les nouveautés produit. Amoralia a ainsi intégré des brassières à ses chemises de nuit ou hauts de pyjama ; c’est extra pour les futures mamans qui ont une poitrine généreuse, qui devient plus lourde et gênante en fin de grossesse.

Au rayon soin en institut, qu'as-tu préféré faire ?
Alors que j’avais toujours une grande préférence pour les soins visage, au moment de la grossesse je savourais les modelages du corps. Je les ai trouvés très efficaces pour dénouer les tensions, favoriser la microcirculation et passer un moment de détente absolu.

Parlons forme à présent, est-ce que tu as vécu tes 2 grossesses de la même manière ? 
D’une manière générale, j’ai été en forme pendant les 2 grossesses. Mais évidemment, quand on est déjà maman, on est tout de même plus fatiguée et un peu moins à l’écoute de son corps. J’avais des petits soucis de circulation veineuse et ne prenais pas trop au sérieux le fait de porter chaque jour des collants de contention. Il a suffi d’une grosse frayeur (thrombose) pour que je m’y tienne jusqu’à l’accouchement, et même encore 6 semaines après la naissance de mon 2ème enfant !

Peux-tu nous parler de tes Mum-to-be Party ?
J’ai créé cette rencontre en novembre 2010 alors que j’étais enceinte de 7 mois de ma fille. Possédant un blog beauté (30ansenbeaute.com) et organisant déjà des ateliers beauté, j’ai ressenti le besoin de partager autour du bien-être avec d’autres futures mamans et des experts. Le concept a beaucoup plu, puis avec mon expérience personnelle, a évolué : l’année suivante, l’After MTBP était lancée pour conseillers les jeunes mamans. MTBP a depuis mars 2012 son propre site, et depuis peu son annuaire de bonnes adresses, ainsi qu’une boutique avec l’essentiel bien-être : de la mode, de la beauté, des accessoires et même des coffrets pour que la grossesse rime avec plaisir !

A partir du mois de Janvier 2014, tous les articles ayant trait à la grossesse seront consultables sur le blog Maman et Bébé vont bien.

Mes résolutions du placard pour 2014

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Image trouvée sur pinterest

Les temps changent sur la blogosphère... Après avoir célébré ou du moins participé à la valorisation de l'achat coup de cœur, les blogueuses semblent faire marche arrière et prôner une consommation vestimentaire pensée et raisonnée. Et pour toutes les filles assez influençables, quel répit !
C'est vrai quoi, voir toutes ces fringues plus belles les unes que les autres me donnait tellement envie que j'en devenais presque envieuse mais surtout frustrée face à mon dressing. Il me manquait toujours une nouvelle fringue. 
Là, par exemple, la rationalisation qu'effectue Charlotte face à son dressing m'a donné envie de faire pareil. Concrètement, cela signifie qu'au lieu d'acheter sous impulsion, je souhaite acheter pour compléter une garde-robe faite d'essentiels et de pièces qui ... twisttent pour changer !

Et parmi ces pièces à avoir absolument se trouvent :
  • Une chemise blanche... Longuement cherchée, pas encore trouvée. Dans mon esprit, elle doit être souple, mais un peu rigide, près du corps mais un peu boyish, à porter aussi bien à la cool qu'habillé. Bref, je cherche la chemise qui n'existe certainement pas ! (Si vous la connaissez, dites-le moi !!)
  • Un sac en cuir. Dans mes rêves les plus fous, je pourrais me payer le Sofia Coppola de Louis Vuitton couleur bleu marine. Dans la réalité, le sac qui irait parfaitement est le Nola de Sézane.  Pour tout vous dire, j'ai déjà un sac bleu marine en cuir, que j'avais considéré un jour comme le sac de ma vie. J'en avais fait un article ici justement. Mais celui-ci, finalement, je n'ai jamais réussi à l'adopter et veux m'en séparer d'ailleurs. (s'il y a des intéressées, mon mail cliclachop@gmail.com ).
  • Un jean / pantalon blanc. Oui, j'avoue dis comme ça, ça peut faire peur. Mais je vous rassure, je pensais au blanc façon Inès de la Fressange. Bon, ok, je suis pas sûre que ma morphologie normale me permette de porter cette pièce-ci qui va à ravir aux crevettes et autres mannequins. Il n'en reste pas moins que le jean blanc porté sur une peau bronzée avec un petit teesh en lin me fait rêver (surtout que dans mes rêves, je suis chaussée de belles sandales K-Jacques).
  • Une paire de boots. Alors là, je ne pensais pas galérer autant pour trouver boots à mon pied. Depuis septembre dernier, je trouve des modèles sur le web et quand je vais les essayer en boutique, il y a toujours un petit détail qui fait que je n'en suis pas totalement satisfaite. Ce qui fait que l'hiver est déjà bien entamé et je n'ai toujours pas trouvé la paire de boots en cuir noir dont j'ai besoin. Une idée ?
  • Une paire d'escarpins noirsà bout rond/pointu. Je suis sûre que vous voyez exactement ce dont je parle ! La paire qui donne en 1 clin d'oeil un petit supplément de style. Et ca aussi c'est difficile à trouver ! Le bout rond/pointu passe encore, mais c'est la hauteur du talon qui rend la recherche ardue. J'entends pouvoir marcher comme sur du plat et sans perte d'équilibre incontrôlée. Et contrairement à d'autres, je ne connais pas la hauteur qu'il me faut.
Finalement, cette liste est pas SI LONGUE que ça et ce qui est rassurant !  En espérant qu'il n'y ait pas trop de choses qui s'y ajoute au fur et à mesure de l'année.

J'en profite donc pour vous souhaite une très belle année 2014 !

Les filles cool du moment - janvier 2014

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Ce qu'il y a de bien avec Pinterest, c'est que l'on s'aperçoit très vite si l'on est du genre éclectique ou monomaniaque ... vestimentairement parlant. Il semblerait que je fasse partie de la seconde catégorie. Tout ce que je pinne ou presque est emprunté au vestiaire masculin. Et ci-dessus, je vous livre les 4 silhouettes qui me plaisent le plus.
Pourquoi elles en particulier ? Laissez-moi vous expliquer.

La silhouette COSY je l'aime parce qu'elle me parle d'élégance naturelle. Un joli chignon rapide, une grande étole blanche en laine, que l'on devine bien chaude, et hop, le tour est joué. Pas besoin d'en faire plus pour avoir du style.

La silhouette CASUAL m'a touchée car elle met en avant une force tranquille. Comme si cette jeune femme connaissait sa valeur et que ses vêtements très simples (mais recherchés) en étaient l'externalisation. Le pantalon à pinces large et les mains dans les poches sont responsables à 80% de mon coup de coeur.

La silhouette CHIC, c'est moi dans mes rêves ! Sans blague ! Un savant dosage de touches masculines et d'accessoires féminins. Le tout n'entravant pas l'allure (dans les 2 sens du terme).

La silhouette COOL, je l'aime en projection simplement. Rien, ou si peu devrait être porté ensemble et pourtant ça marche. C'est donc pour les jours où j'ai l'impression d'être habillée comme un clown... je repense à cette photo et je me dis que "hey, si ca s'trouve, ça marche aussi!" !

Toutes les photos sont issues de mon board Pinterest fashion inspirations !

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Interview de pro : Isabelle Gleize directrice du Village des Créateurs

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On continue de plonger dans les coulisses de la mode en allant à la rencontre d'Isabelle Gleize, la très dynamique directrice du Village des Créateurs. Le Village des Créateurs ? Oui, à Lyon, une structure a été montée il y a un peu plus de 10 ans à présent pour aider la jeune création. Ce mois de janvier débute par le lancement du 8° concours Talents de mode.
Mais commençons par le commencement...

Pouvez-vous nous raconter les débuts de cette structure ?
Historiquement, les pentes de la Croix-Rousse étaient le quartier des Canuts mais quand les grossistes se sont relocalisés, les rez-de-chaussée et les 1ers étages se sont retrouvés inoccupés. Le Grand Lyon et la Ville de Lyon les ont rénovés et ont décidé de proposer le passage Thiaffait aux créateurs. En 2001, c’était compliqué car le quartier n’était pas du tout commerçant. Aujourd'hui, depuis la création nous acueillons une douzaine d’entreprises en résidence.

Peut-on qualifier le Village des Créateurs de pépinière d'entreprise ? Et pourquoi il a semblé nécessaire d'en créer une spécialement pour la création ?
Oui, le Village des Créateurs est une pépinière d’entreprise ! Les entreprises de la création ont des besoins très spécifiques et qui leur sont propres. La commercialisation et la communication sont plus complexes. Être créateur est un métier compliqué : il faut savoir créer bien sûr, mais aussi gérer la sous-traitance, la communication etc…
Au début du Village des Créateurs, les personnes qui nous sollicitaient sortaient d’école de création. De plus en plus, nous recevons des dossiers de personnes sortant d'écoles de commerce, qui n'ont pas de connaissance dans la création. Aujourd’hui, nous aidons ces 2 types de profil, qui n’ont pas les mêmes attentes !

En 2001 lorsque le Village des Créateurs a été créé, est-ce que les problématiques étaient déjà les mêmes que celles d'aujourd'hui ?
Non, cela a forcément changé. La crise est passée par là et tout le monde est plus prudent. Et puis, la création est un univers par essence changeant auquel nous devons en permanence nous adapter...

La ville de Lyon, capitale historique de la soie, est-elle toujours dans la course ?
Oui ! Nous avons une chance énorme, nous avons des formations à tous les niveaux dans la mode : du CAP au bac+5. De plus, la fabrication textile est encore importante dans la région Rhône-Alpes. Les jeunes marques peuvent être mises en relation avec eux par notre biais. Lyon possède aussi une culture du bien-fait et de l’Art Appliqué. A l’heure où l’on revient au Made in France, soutenir le travail local est une valeur ajoutée.
Et puis, on est qu’à 2 heures de Paris donc c’est facile de s’y rendre si besoin et les jeunes créateurs font le choix de se tourner vers Lyon car le coût de la vie y est moins élevé !
Mais nous tissons de plus en plus de lien avec Paris, car ça reste essentiel. Nous avons un bureau de presse parisien pour plus de visibilité nationale.

Le Passage Thiaffait

Les pouvoirs publics vous soutiennent : qu'est-ce que cela signifie concrètement ?
La SERL propriétaire des lieux  loue  les locaux, boutiques-ateliers du passage Thiaffait ! En plus de cela, le Grand Lyon, la région Rhône-Alpes et la ville de Lyon sont nos principaux financeurs…

Comment qualifierez-vous l'aide à la jeune création en France ?
Des pépinières comme la nôtre n’existent pas vraiment ailleurs qu’à Lyon et l’organisme qui s’en rapproche le plus est Maison de Mode à Lille. Sinon, il y a bien d’autres aides mais elles ne sont que financières. Notre travail principal est l’accompagnement d’entreprise. Et nous sommes là pour poser les 1ères pierres…

Comment choisissez-vous vos jeunes pousses ?
Nous les choisissons autant pour la façon dont ils envisagent le business que la création. Je ne suis pas seule pour les choisir, nous sommes un comité d’agrément. Pour les demandes de résidence, nous acceptons 1 dossier sur 3. On regarde principalement la cohérence du projet, le business plan dans la durée et bien sûr le parti-pris. Mais surtout, il faut vraiment que la jeune marque ait besoin de nous et non pas qu’elle cherche seulement un local !

L'intérieur d'une boutique-atelier
 Comment accompagnez-vous les jeunes entrepreneurs ?
Chose importante, nous sommes dans la responsabilisation des résidents. Nous croyons en leur projet et nous ne faisons pas d’ingérence. C’est aux jeunes entrepreneurs que reviennent les décisions finales; ils restent maîtres de leur marque ! Nous leur offrons nos services en accompagnement entrepreneurial, en mode, en stratégie commerciale notamment... Des formations sont proposées et bien sûr, ils gagnent en visibilité grâce à nos différents partenariats avec le Design Tour, la Galerie Joyce à Paris ou encore avec les Galeries Lafayette de Lyon ou le salon Who’s Next…

Le web fait-il à présent complètement parti de vos outils ?
Absolument ! Tout est perfectible mais nous tenons à avoir une présence sur le web et à communiquer régulièrement via Facebook, Twitter et sur le blog.

Quels sont les projets pour le Village des Créateurs pour l'année 2014 ?
L'ouverture de notre boutique pérenne au mois de mars et bien sûr le lancement en janvier de la 8° édition du concours Talents de Mode.

Retrouvez toutes les interviews des professionnels de la mode ici 

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Interview de pro : Brigitte Bichard, fondatrice de Côté Maison

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Comme vous le savez certainement, je travaille depuis plus de 2 ans dans l'univers de la décoration. Et chaque année, 2 rendez-vous indispensables ponctuent le calendrier : les salons MAISON & OBJET.
Sur 3 jours, les acheteurs du monde entier viennent à la rencontre des marques et décident de ce qui se retrouvera dans leur boutique. Les journalistes viennent flairer les tendances (et les équipes marketing aussi !). Je ne pourrai pas me rendre à cette édition de janvier 2014 mais pour y palier, je vous propose une interview de Brigitte Bichard, fondatrice de la chaîne de boutiques Côté Maison. Si vous habitez la région lyonnaise, vous connaissez forcément !

Bonjour Brigitte, pouvez-vous vous présenter ? 
Bonjour Laetitia. Je suis donc Brigitte Bichard créatrice de l'enseigne lyonnaise de magasins de décoration COTE MAISON mais je suis aussi la maman comblée de 2 grands garçons (Rodolphe et Benjamin) et d'une délicieuse petite fille (Victoire).
Vous travailliez dans la mode, chez Max Chaoul avant de vous lancer dans l'univers de la déco : quelles sont (pour vous) les similarités et les différences entre ces deux univers ? 
Il y a plus de similarités que de différences finalement. Le grand Max Chaoul m'a appris tout ce que j'utilise encore aujourd'hui lorsque j'élabore mes sélections. Les collections que ce soit dans la mode ou dans la déco sont rythmées par les saisons et les tendances, les couleurs des défilés de Haute Couture définissent toujours les couleurs que vous retrouverez dans le mobilier, dans la vaisselle ou dans les objets designs.
Avoir une sensibilité pour les matières, les couleurs, les associations de tissus voilà tout ce que m'a inculqué Max Chaoul et comme je vous le disais  je m'en sers encore aujourd'hui à chaque étape de la construction d'une collection. Finalement, plus je vous parle et moins je vois de différence entre ces deux univers. Il n'y en a peut être pas tout compte fait.


Quel était votre postulat de départ quand vous avez décidé de lancer la chaîne de boutiques de décoration Côté Maison ? 
J'avais envie d'authenticité, de valeurs, de construire une marque à mon image avec un vrai concept, ce sont sur ces principes fondamentaux que j'ai crée ma première boutique COTE MAISON.
En mode, les enseignes tendent de plus en plus à s'adresser aux clients précurseurs à cause de la rapidité de l'information sur le Net; ressentez-vous cette même rapidité d'adoption des tendances en déco ? 
Nous en sommes de plus en plus conscients, oui je dois bien le dire... et il est impossible de ne pas composer avec les réseaux sociaux et la rapidité de la propagation des tendances et des infos sur le net. C'est pourquoi nous nous devons d'être en veille constante et de nous adapter aux demandes afin de devancer les attentes des clients. La donne a changé, il faut composer avec ces nouveaux outils, cette nouvelle façon de distribuer et de recevoir l'information. Il faut encore plus que jamais avoir une longueur d'avance.
En parlant de tendances, quels sont vos coups de cœur du salon Maison et Objet de Septembre 2013 ? 
Les coups de cœur de septembre sont déjà finalement de l'histoire ancienne (c'est un peu cruel mais c'est la vérité et cela reprend finalement le point abordé dans la question précédente).
Mes coups de cœur de septembre sont donc actuellement en boutique puisque nous sélectionnons sur le salon de septembre les articles de Noël. J'ai totalement craqué pour tout ce qui était déco dans les tons cuivrés, la grande tendance du moment : photophores aux motifs géométriques cuivrés de toutes les tailles, bougies cuivrées en forme de tête de cerf ou de pomme de pin, des théières en porcelaine blanche et anse en métal cuivré. J'ai aussi eu mes coups de coeur habituels pour des plaids mohairs, des coussins en lin lavé, des canapés en flanelle anthracite, bref, je vais toujours vers ce que j'aime, à savoir, les ambiances d'hiver en montagne, au chalet. J'ai envie encore plus cette année de me réfugier dans ces ambiances là, ces ambiances authentiques, chaleureuses qui respirent la famille, la fête et les vraies valeurs. D'ailleurs les derniers posts de mon blog donnent la part belle à ces atmosphères !
Quelle tendance passera chez Côté Maison et laquelle ne fera pas partie de votre sélection ? 
J'aime le mélange des tendances et je ne ferme la porte à rien, je suis à l'affût de tout. Bien entendu mon souci premier c'est le bon goût et l'esthétique (je ne prétends bien entendu pas avoir la définition du bon goût, ce sera toujours suivant mon jugement personnel).
D'ailleurs, on assiste à un décloisonnement des univers dans le retail, (le lifestyle comme on dit !), vous le pratiquez depuis longtemps dans votre boutique, non ? 
Oui, depuis le départ j'ai envie de dire.


Dans les 8 univers présents en boutique, quel est celui qui vous plait le plus, et pourquoi ? 
J'aime chaque univers en boutique car chacun offre des possibilités infinies de raconter des histoires et de se renouveler, que ce soit le côté table, le côté bain, le côté cuisine, le côté lectures gourmandes, le côté déco, le côté meubles, le côté utile ou le côté gourmand. J'ai une petite préférence pour le côté meuble, c'est un univers que j'aime et qui me parle, nous avons d'ailleurs une activité de conseils en décoration et aménagement d'intérieur et j'avoue que je "m'éclate" dans ce domaine, surtout que j'ai toujours carte blanche pour laisser libre cours à mes envies, je peux alors choisir pour mes clients des pièces de mobilier très pointues que je ne proposerai peut être pas en boutique. C'est très stimulant de pouvoir conseiller et aider les gens dans la construction de leur décoration d'intérieur et dans le choix de leur mobilier et c'est encore plus gratifiant lorsqu'on voit le mobilier en place dans les pièces de la maison et qu'on se rend compte qu'on est arrivé à créer une véritable atmosphère. Du coup le côté meuble c'est pour moi l'un de mes favoris mais c'est aussi le plus délicat car l'offre n'est pas si importante que cela et le sourcing est parfois très compliqué. Et puis je vous mentirais si je n'avouais pas mon faible pour le côté gourmand. Je suis un bec sucré et j'adore la cuisine, alors lorsque je choisis les produits de notre épicerie fine c'est toujours pour moi un plaisir immense. D'ailleurs le sucré a aussi beaucoup d'importance dans mon blog : http://blog.cotemaison.com/le-sachet-preparation-cookies-de-noel/ ou http://blog.cotemaison.com/comme-un-pain-depices-maison/
Vous tenez vous-même le blog de Côté Maison, qu'aimez-vous tout particulièrement dans la blogosphère ? 
C'est un univers qui m'effraie et me fascine à la fois. Ce que je crains, c'est le fait de voir qu'un blog peut aussi bien construire que détruire une réputation. C'est un drôle de phénomène qui parfois me dépasse. Par contre ce que j'aime c'est le fait de pouvoir échanger, créer de vrais liens avec mes clients en dehors de Lyon, et même sur Lyon. Le blog est un média essentiel avec notre fanpage FB pour communiquer et partager avec notre communauté. Par exemple le blog a été très important pour faire partager notre association avec Sébastien Bouillet pour les vitrines LYON A DU GOUT  ou pour faire partager à tous la sortie en avant première sur Lyon des LET ME SEE, ces lunettes de lecture design créees par de jeunes Lyonnais talentueux.
2014 est là, que peut-on vous souhaiter pour cette année qui arrive ? 
Ce qu'il faut souhaiter avant tout et que je vous souhaite à tous c'est d'avoir la santé et d'être entouré de ceux qui vous aime. A titre professionnel, j'aimerai qu'on me souhaite une année riche en découverte, une année fructueuse, une année stimulante. Je vous souhaite le meilleur pour 2014.

Un grand merci à Brigitte Bichard d'avoir accepté ma demande d'interview !

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Mes découvertes de la semaine #1

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Il y a une petite tradition tacite qui semble instaurée sur la blogosphère... celle de la revue de presse web. D'ailleurs, je ne vais pas vous mentir, c'est une des catégories que je consulte le plus chez les autres blogueuses !

Lundi :


Alors que je fouine sur le web pour découvrir des marques, sites ou blogs qui sauront attirer mon attention, je tombe sur le site de Louise Misha, adorable marque de prêt-à-porter spécialisée dans les petites filles. C'est simple, tout m'enchante : depuis l'univers qu'elles ont su créer jusqu'aux vêtements. Évidemment, ma fille est encore trop jeune pour pouvoir porter leurs créations, mais je n'ai pas plus m’empêcher de passer une commande.Pour plus tard...
Et comme tout était sold out sur le e-shop, je suis allée voir du côté des revendeurs. French Blossom, le nom m'attire. Bim, je tombe sur un adorable site spécialisé dans le lifestyle enfant, avec pour particularité de ne proposer que des petits créateurs français et du made in France. J'adhère forcément au concept.

Mardi :
http://www.gap.eu/browse/product.do?cid=57359&vid=1&pid=000350323000

Je fais le tri dans mes armoires. Je donne à mes soeurs ce qui est susceptible de leur plaire, je retire aussi tous mes vêtements de grossesse (que je n'ai pas porté pour la plupart). Il reste finalement dans ma penderie : 6 robes, 4 chemises, 4 jupes, 2 gilets et 1 blazer. L'absence de chemise blanche digne de ce nom se fait ressentir. Je pars donc en e-chasse. Le modèle Gap me semble pas mal mais je préfère ne pas l'acheter sur le web. Pour une pièce aussi basique, mais dont la coupe est essentielle, je préfère me déplacer et l'essayer. Quitte à devoir attendre quelques semaines. 

Mercredi
http://www.kerriehess.com.au/

Je tombe sur le travail de l'illustratrice australienne Kerrie Hess... et contre toute attente, j'adore ! L'encre de chine est super bien utilisée (genre, je m'y connais ! En plus, je dis encre de chine, c'est peut-être même pas ça ! ^^ ).
J'ai l'impression que son trait est un mix de René Gruau et de Garance Doré. Les silhouettes hyper glamour collent parfaitement à l'ambiance très paillettes et tapis rouges qui règnent en ce moment sur le web !

Jeudi :
http://www.pinterest.com/laetitian/hair-inspiration/

C'est un fait, mes cheveux ont tellement poussé que je ne sais plus comment me coiffer. Ils m'arrivent au milieu du dos, ce qui ne m'était pas arrivé depuis 5 ou 6 ans ! En soi, c'est sympa, mais en réalité, je me retrouve toujours coiffée pareil, avec mon gros bun sur la tête. Comme toutes les autres filles aux cheveux longs. Non seulement la longueur ne me plait plus mais ma couleur non plus ! Bref, un bon bad hair day, dans un sens un peu plus littéral. Et le problème des jours comme celui-ci quand on possède un profil Pinterest, c'est que l'on court sur le tableau "Hair Inspiration" et l'on pinne sans relâche. Au final, je me retrouve avec des photos de brunes et de blondes... Je suis presque encore plus perdue ! Affaire à suivre !

Vendredi
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Il fait beau ! J'en profite pour faire une grande balade (3h quand même !). A mon retour, je fais "mon tour sur internet". Parmi les articles du jour qui attirent mon attention, il y a celui de ma très talentueuse amie Haleigh, qui annonce le lancement du site Paris Rendez-Vous de Lancôme ! Je suis hyper fière d'elle ! Je ne peux que vous inciter à aller voir son blog et celui de Lancôme donc !

J'espère que vous avez passé une belle semaine ! Et n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de cette nouvelle catégorie !

On se retrouve sur Facebook / Hellocoton / Twitter / Pinterest / Bloglovin ?

Le cas des copies des chaises Eames

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Encore un article déco, mais que voulez-vous, je trépigne d'impatience pour le Salon Maison et Objet de Janvier 2014 ! Aujourd'hui, je voulais vous parler d'un fait qui me dérange beaucoup dans la décoration : le rachat des pièces design, à l'origine bon marché, par des maisons d'édition actuelles.

D'abordables elles deviennent inaccessibles. Et donc totalement contraires à l'esprit de leur créateur.
J'imagine que vous voyez très bien aux quels objets je fais référence : les chaises Eames, les fauteuils Acapulco ou encore (mais dans une moindre mesure) les fauteuils Knoll.
A l'origine, les chaises Eames ont été fabriquées pour le concours "Low Cost Furniture" organisé par le musée d'Art Moderne de New-York... Tout est dit dans le nom même du concours Low Cost Furniture ... pourtant Vitra, l'éditeur actuel des fauteuils Eames les commercialise à partir de 200€.

C'est pourquoi, il y a plus de 2 ans à présent, lorsque j'ai acheté mes copies des chaises Eames, je me suis guère sentie coupable, tant je trouvais que le prix proposé par l'éditeur officiel était contraire à l'esprit des designers. 

Je possède aussi un fauteuil Knoll d'origine que m'a donnée ma grand-mère et c'est vrai que c'est toujours agréable de se dire que l'on possède une vraie pièce... mais au final je ne sais pas si c'est l'attachement sentimental pour mon fauteuil qui me fait dire ça ou si, véritablement, je serais capable de mettre une fortune dans un fauteuil car il est signé...

Tout ça pour dire que j'ai une copie et je l'assume plutôt bien. Suis-je la seule dans ce cas ?
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